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eglise catholique - Page 2

  • Une campagne pour le Denier de l'Eglise percutante

  • Eglise et immigration : le grand malaise

    Dans cet ouvrage, Laurent Dandrieu dénonce le discours actuel du pape François et des évêques sur la question de l'immigration : rappelant les impératifs de charité chrétienne, ils occultent la dimension politique du problème des migrants. Au risque du simplisme...

    « Le chrétien laisse venir tout le monde », dit le pape François. Pendant que l'Europe, qui n'a déjà pas réussi à intégrer les précédentes générations d'immigrés de religion musulmane, est soumise à un afflux de migrants sans précédent, l'Église catholique, plus que jamais, martèle l'unique impératif de l'accueil, donnant l'impression de se faire complice de ce que le pape lui-même a qualifié d'« invasion ».

    Écartelés entre leur fidélité à l'Église et le légitime souci de protéger leur identité et leur civilisation, beaucoup de catholiques ressentent un malaise croissant. Plus largement, les populations européennes sont de plus en plus heurtées par un christianisme qui semble leur dénier le droit à la survie.

    Cette incompréhension est-elle une fatalité ? L'Église est-elle condamnée à être prisonnière de la « culture de la rencontre » tant vantée par le souverain pontife, au risque de livrer le continent au chaos sans profit pour les migrants eux-mêmes ? Ou bien existe-t-il une autre voie, qui permette de réconcilier les impératifs de la charité authentique et la défense de la civilisation européenne ? C'est à ces questions que répond ce livre.

     

    ‡ Eglise et immigration. Le grand malaise, Laurent Dandrieu, Presses de la Renaissance, 2017, 308 p. (17,90 €).

  • La maçonnerie en Lorraine

    "Le maçon doit croire en Dieu, respecter l'Eglise et la royauté (...)". Ce principe, inscrit dans les fondements de la franc-maçonnerie du XVIIIe siècle, ne passera pas le cap du XIXe siècle anticlérical. Les deux tomes de cet ouvrage revisitent l'histoire de la franc-maçonnerie en Lorraine - et particulièrement à Nancy avec la loge historique Saint Jean de Jérusalem - où elle s'est implantée assez tôt, du premier maçon connu, le "mécanicien" Vayringe proche du duc François III, initié auprès d'une loge anglaise, jusqu'au frère Bernardin, membre influent de la loge du Grand Orient de France de Nancy au début du XXe siècle.

    Des relations apaisées entre les loges et l'Eglise au XVIIIe siècle aux joutes électorales de la République anticléricale en passant par les assauts de Mgr Turinaz, le remuant évêque de Nancy, contre les frères, la loi de Séparation de 1905 et les inventaires, ainsi que les différentes affaires qui marquèrent la vie des loges de la cité ducale, c'est tout un pan de l'histoire des idées en Lorraine qui nous est donné de revivre.

     

    ‡ La maçonnerie en Lorraine. Tome I - Des origines au combat pour la république / Tome II - La franc-maçonnerie et l'Eglise dans la tourmente 1892-1906, Jean-Claude Couturier, éditions Kaïros, 2016, 572 p., ill. (23 € le tome).

  • 15 août : fête de l'Assomption de la Vierge Marie

    Notre-Dame de Sion, Lorraine [cl. ©H&PB].

     

    Signum magnum appáruit in cælo : múlier amicta sole, et luna sub pédibus eius, et in cápite eius coróna stellárum duódecim.

    Cantáte Dómino cánticum novum : quóniam mirabília fecit.

     

    [introït de la messe de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie]

     

    Il parut dans le ciel un grand signe : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.

    Chantez au Seigneur un cantique nouveau : car il a fait des merveilles.

  • Fête de l'Assomption à Sion

  • Lamarche (88) : les trinitaires hier et aujourd'hui

  • Un prêtre catholique assassiné par des islamistes

    En France, on assassine un prêtre. Désormais, ça n'est plus "réservé" qu'aux chrétiens d'Orient... Résultat de l'islamisation qui gangrène notre pays chrétien et de quarante ans d'incompétence et d'aveuglement de nos gouvernants !

    Prions pour le repos de l'âme de l'abbé Hamel et la conversion des musulmans.

    La France restera une terre de chrétienté !

    RIP+

  • Charles de Foucauld - 1858-1916

    A l'occasion du centième anniversaire de la mort du Père de Foucauld, cette nouvelle biographie de référence, fruit de 35 années de recherches et de travail, remet à jour la première biographie sur Charles de Foucauld due à René Bazin parue en 1921.

    Cette biographie est basée sur les écrits et la correspondances du Père de Foucauld, et des archives de la postulation du bienheureux. Elle renouvelle la connaissance de cette figure éminente sur sa jeunesse - et en particulier à Nancy -, son passage à l'armée et sa sortie, son travail de géographe et de linguiste ainsi que sur son évolution spirituelle.

    L'auteur, archiviste depuis plus de trente ans de la cause de canonisation du bienheureux Charles de Foucauld, par sa connaissance intime et inégalée des documents originaux, nous livre l'ouvrage incontournable pour découvrir - ou redécouvrir - le vrai Charles de Foucauld. Remplie de détails inédits, fidèle aux sources archivistiques et aux témoignages, cette biographie trace un portrait magnifique de cette étonnante personnalité.

     

    ‡ Charles de Foucauld 1858-1916, Pierre Sourisseau, éditions Salvator, 2016, 714 p., ill. (29,90 €).

  • Bleurville (88) : la paroisse fête Saint Pierre-aux-Liens

    Saint-Pierre-aux-Liens.jpg

    Reliquaire des chaînes de saint Pierre conservé en l'église Saint-Pierre-aux-Liens à Rome.

     

    Saint Pierre aux Liens est le patron de l'église paroissiale de Bleurville.  Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la fête patronale était célébrée le 1er août. Depuis, elle a été déplacée au 2ème dimanche de juillet.

    Cette année, la paroisse de Bleurville fête son saint patron ce dimanche 10 juillet lors d'une messe célébrée à 10h30.

    La fête de saint Pierre-aux-Liens fut supprimée par le pape Jean XXIII en 1960 ; le formulaire de messe demeure néanmoins le 1er août où l'on fête, dans le calendrier liturgique traditionnel, les Saints Machabées.

     

    Deus, qui beátum Petrum Apostolum, a vínculis absolútum, illǽsum abíre fecísti : nostrórum, quǽsumus, absólve víncula peccatórum ; et ómnia mala a nobis propitiátus exclúde. Per Dóminum nostrum.

    [collecte de la messe de Saint Pierre aux Liens avant 1960]

    O Dieu, qui après avoir fait tomber les chaînes du bienheureux Pierre, Apôtre, l’avez fait sortir de prison, sans qu’il eût reçu aucun mal, nous vous en prions, brisez les liens de nos péchés, et dans votre bonté, éloignez de nous tous les maux.

  • L'abbé Denis Coiffet, zélé serviteur de l'Eglise

    L’abbé Coiffet a été prêtre. Un simple prêtre. Avec ses défauts d’homme. Comme tant d’autres avant lui. Mais il aura marqué probablement plus que beaucoup d’entre eux. Non pas qu’il fût meilleur. Dieu seul jugera. Mais la Providence a voulu qu’il vienne à la vie peu de temps avant une période de grands désordres dans l’Église. Et qu’il ferme à jamais ses yeux à un moment où quelques signes annonçaient des jours meilleurs. Un peu plus de soixante années se sont écoulées. C’est beaucoup pour la vie d’un homme. Mais tellement peu à l’échelle de celle du monde.

    Ses trente-huit années de sacerdoce lui ont permis de jouer un rôle important au sein de l’Église. Il aura été l’inlassable défenseur de ce qui est au centre de celle-ci : la messe. Une messe trop souvent bafouée qu’il a su porter à bout de bras pour qu’elle continue à sanctifier les âmes. Un attachement à la messe traditionnelle, « la messe de toujours », qu’il ne pouvait pas concevoir sans une autre fidélité : celle qu’il devait à Rome. Au plus fort de la crise, certains ont cru y voir une contradiction. Lui pas. Sa confiance en l’Église lui a permis d’éviter de se perdre. Au-delà de son amour pour la messe tridentine, il avait sa façon bien à lui d’être prêtre. Ferme sur la morale sans être jamais moralisateur. Dur avec le péché et tendre avec le pécheur. Un sens de la camaraderie et de l’amitié jamais pris en défaut. Un langage fleuri qui pouvait surprendre. Un comportement scout parfois mal compris. Et surtout ce sentiment mystérieux qu’il savait donner à son interlocuteur qu’il était unique à ses yeux.

    L’abbé Coiffet avait compris que si le communisme est la vieillesse du monde, le catholicisme est sa jeunesse. Une jeunesse dont il a toujours été proche, conscient que rien ne se construirait de durable sans elle. L’abbé Coiffet n’avait pas d’ambition pour lui-même. Il voulait simplement donner le Bon Dieu au plus grand nombre. Dans la joie et l’espérance. Dans l’amitié et la bonne humeur. Sans fioritures. Sans faux-semblants. Il voulait transmettre ce qu’il avait reçu.

    Lorsqu’il est parti, la foule s’est retournée et, d’une seule voix, a crié à ce zélé serviteur de l’Église, en guise de dernier adieu : "Monsieur l’abbé, vous y êtes parvenu !"

     

    ‡ L'abbé Denis Coiffet, zélé serviteur de l'Eglise, Thierry Bouclier, éditions TerraMare, 2016, 256 p., ill. (20 €).

  • Charles de Foucauld, mon frère

    A l'occasion du centenaire de sa mort, cet ouvrage présente le Père Charles de Foucauld par un choix de textes ordonné de manière thématique : beauté, joie, miséricorde, humilité, Nazareth, prière, désert, travail... Découvrir la vie, les questionnements, les souffrances, les rencontres de ce "frère universel" que fut Charles de Foucauld, par des textes choisis parmi ses écrits spirituels et sa correspondance et rencontre un homme qui parle au cœur, un frère pour aujourd'hui.

    "Les dévots qui veulent aimer Dieu sans aimer les hommes rêvent une absurdité", telle est la conviction que le Père de Foucauld partage avec son ami Balthasar pour souligner l'unité de l'amour - amour de Dieu, amour des hommes -, car nous n'avons qu'un seul cœur.

    Ces textes sont réunis par un groupe de religieux et religieuses des communautés des petits frères et des petites sœurs de Charles de Foucauld en lien avec la postulation de la cause de canonisation du Bienheureux Père de Foucauld.

     

    ‡ Charles de Foucauld, mon frère, petites sœurs et petits frères de Charles de Foucauld, éditions Nouvelle Cité, 2016, 175 p. (15 €).

  • Fête-Dieu

    Reposoir de la Fête-Dieu célébrée à la chapellenie Bhx Charles de Lorraine-Habsbourg de Nancy [cl. archives 2015 ©H&PB].

    Deus, qui nobis sub Sacraménto mirábili passiónis tuæ memóriam reliquísti : tríbue, quǽsumus, ita nos Córporis et Sánguinis tui sacra mystéria venerári ; ut redemptiónis tuæ fructum in nobis iúgiter sentiámus : Qui vivis et regnas.

    [collecte de la messe de la fête du Très Saint Corps du Christ]

    Dieu, vous nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de votre passion : accordez-nous, nous vous en prions, de vénérer les mystères sacrés de votre Corps et de votre Sang ; de manière à ressentir toujours en nous le fruit de votre rédemption.

  • Aux sources de la Visitation : François de Sales et Jeanne de Chantal

    Voici l’une des plus grandes amitiés humaines et chrétiennes de l’histoire : François de Sales, évêque de Genève, et Jeanne de Chantal, alors veuve et mère de quatre enfants, se reconnaissent spirituellement à Dijon en 1604. François devient le directeur de conscience de Jeanne et, ensemble, ils fondent l’ordre de la Visitation Sainte-Marie en 1610.

    Pour témoigner de ces existences pleines et entières, les auteurs ont choisi de nous faire partager le quotidien de ces deux personnalités, ainsi que les rencontres, les anecdotes, les événements marquants qui ont jalonné leur parcours.

    La richesse de ce livre réside également dans le nombre d’œuvres inédites qu’il présente : objets de la vie courante, vêtements liturgiques, reliquaires, œuvres d’art exécutées en l’honneur des deux saints. L’ordre de la Visitation, les visitandines et le musée de la Visitation de Moulins, portent l’héritage spirituel et l’esprit salésien du « bienheureux prélat » et de la « sainte Mère ».

    Un bel ouvrage pour découvrir un ordre religieux marial toujours actif en France et dans le monde.

     

    ‡ Aux sources de la Visitation. François de Sales et Jeanne de Chantal, collectif, Somogy éditions d'art, 2016, 208 p., ill. (35 €).

  • Eglise Marie-Immaculée à Nancy : messe avec les Sonneurs bisontins dimanche 5 juin

  • Nancy : l'archevêque de Mossoul témoigne à la basilique Notre-Dame de Lourdes le 20 mai

  • Fête des Rogations

    Les Rogations en Bretagne, XIXe s.

    Les jours des Rogations sont les trois jours avant l’Ascension, précédant immédiatement la fête dans le calendrier liturgique catholique. Les fidèles, pendant les Rogations, observaient un jeûne afin de se préparer à la célébration de l’Ascension. Le concile de Tours en 567 a sanctionné l’obligation de ce jeûne. Les Rogations constituaient une fête liturgique s’échelonnant sur trois jours, du lundi au mercredi précédant l’Ascension le départ et la montée de Jésus au ciel. La préparation à l’Ascension semble avoir une analogie avec la préparation à Pâques.

    La signification des Rogations est aussi une prière liturgique, une prière publique de demande. Elles ont pour objet de demander à Dieu un climat favorable, une protection contre les calamités et peuvent être accompagnées d’une bénédiction de la terre. Le mot "Rogations", du latin "rogatio ", veut dire une prière de demande. Elles sont accomplies par la communauté chrétienne à une époque de l’année fixée au printemps.

    Le jeudi de la fête était précédé, le lundi, mardi et mercredi, par la procession des Rogations à travers les champs pour implorer la protection du ciel sur les cultures. Le lundi des Rogations était une férie majeure, les deux autres jours des Rogations des féries simples.

  • Journée des familles sur la colline de Sion

  • Pèlerinage à Dabo le 28 mai avec la chapellenie Bhx Charles de Lorraine de Nancy

    Statue du pape saint Léon IX, ancien évêque de Toul, à Dabo (57).

    Pèlerinage à Dabo (Moselle) sur les pas du pape saint Léon IX, ancien évêque de Toul (...et qui confirma la fondation de l'abbaye bénédictine de Bleurville le 6 décembre 1050 lors de son voyage en Lorraine !) avec l'association Saint-Brunon et la chapellenie Bienheureux Charles de Lorraine-Hasbourg de Nancy le 28 mai 2016 :

    - départ en bus de Nancy à 9h00 le 28 mai en direction de Niederhaslach (67) : le lieu du départ sera précisé ultérieurement
    - messe à la collégiale Saint-Florent de Niederhaslach célébrée par l'abbé Husson
    - repas tiré du sac
    - départ pour Dabo et pèlerinage l'après-midi
    - retour à Nancy en fin d'après-midi

    >> Ce pélerinage est ouvert à tous : il est conseillé de se préinscrire au plus tôt car le nombre de places dans le bus est limité.

    >> Participation aux frais de transport : 15 € / adulte et participation libre pour enfant.

    >> Le règlement est à effectuer à l'ordre de "Association Saint-Brunon" et a adresser à : ASSOCIATION SAINT-BRUNON, 167 AVENUE DE STRASBOURG, 54000 NANCY ou à remettre à l'église Marie-Immaculée de Nancy (33 avenue Général Leclerc).

  • Foucauld après Foucauld

    Le Père Jean-François Six présente dans cet ouvrage le testament ignoré de Charles de Foucauld. Alors que la dernière décennie de sa vie fut pleine d’intuitions révolutionnaires pour une évangélisation d’avant-garde, cet héritage a été oublié et submergé par la forte vague issue de la Règle de 1899. Une vague d’institutions ecclésiastiques, de grande valeur certes, mais dont on a pensé, et qui ont assez souvent cru elles-mêmes, qu’elles représentaient toute la pensée et toute la postérité de ce prophète.

    Le P. Jean-François Six montre ici que la grande préoccupation du Père Charles de Foucauld à la fin de sa vie fut le développement d’une confrérie, « l’Union », qu’il avait fondée avec son évêque en 1909, union des « défricheurs évangéliques », prêtres et laïcs, partant à la rencontre des « frères de Jésus qui L’ignorent ».

    Cette Union lui tenait si particulièrement à cœur qu’il comptait rentrer en France « le temps qu’il faudra », pour l’établir. Après son assassinat en 1916, l’Union a été continuée par Louis Massignon qui, à sa mort, l’a remise entre les mains de Jean-François Six, alors prêtre de la Mission de France.

    À l’occasion des cent ans de sa mort et après sa béatification intervenue en 2005, l'auteur nous livre un autre Foucauld, rendu à sa sainteté missionnaire.

     

    ‡ Foucauld après Foucauld, Jean-François Six, éditions du Cerf, 2016, 596 p. (34 €).

  • Vigile pascale du Samedi saint

    Veillée pascale à Bleurville, paroisse Saint-Pierre-aux-Liens, avec l'abbé Villaume

    [cliché : archives ©H&PB].

     

    La Vigile (ou Veillée) pascale est la plus haute et la plus noble des solennités de l’année liturgique de l'Eglise catholique.

    Depuis les temps les plus reculés, cette nuit est « une veille en l’honneur du Seigneur », et la veillée célébrée au cours de cette nuit, en commémorant la nuit sainte où le Seigneur est ressuscité, est tenue pour « la mère de toutes les saintes veillées ». Car, en cette nuit, l’Église veille dans l’attente de la Résurrection du Seigneur, et la célèbre par les sacrements de l’initiation chrétienne.

  • Vendredi saint

    Ecce lignum Crucis, in quo salus mundi pependit.

    Veníte, adoremus.

     

    Voici le bois de la Croix sur lequel le salut du monde a été suspendu.

    Venez, adorons-le.

  • Le temps des crécelles...

    Nostalgie... Il y a encore fort peu, à l'heure de l'angélus matinal du Vendredi Saint on voyait des bandes de jeunes garçons - la plupart du temps les enfants de choeur de la paroisse - dans les rues de nos villages lorrains. Ceux-ci agitaient des crécelles (appelées "bruants" dans les Vosges, ou "brouants") afin de remplacer les sonneries des cloches devenues muettes du Gloria de la messe du Jeudi Saint jusqu'à celui de la messe de la Vigile pascale. Nos jeunes servants d'autel étaient chargés d'annoncer l'angélus du matin, du midi et du soir ainsi que les offices de la Semaine Sainte.

    Nostalgie, en effet, car désormais rares sont les villages lorrains qui connaissent encore ce genre d'animation  et de tradition pascale...

    Dommage. Cette tradition contribuait à resserrer les liens au sein de la communauté villageoise ainsi qu'à la visibilité du christianisme dans la cité.

  • Nancy : prochaines messes en l'honneur de SAIR Otto de Lorraine-Habsbourg

    Deux messes seront prochainement célébrées en la chapelle des Cordeliers de Nancy à la mémoire de SAIR Otto de Lorraine-Habsbourg et de son épouse :


    > Samedi 16 avril à 11h00 : Messe du bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg


    > Samedi 2 juillet à 11h00 : Messe pour Otto de Lorraine-Habsbourg à l'occasion de l'anniversaire de son retour à Dieu (4 juillet 2011)

    Lire la suite

  • Nancy : Frère Patrick, aumônier atypique de la prison de Maxéville

    En poussant la lourde porte en bois du 4 rue Lacordaire, on entre dans un endroit serein, magnifique avec un jardin intérieur en plein cœur de Nancy : le couvent des Dominicains. C’est là que vivent onze frères. Dont Patrick-Dominique Linck. « Bonjour », lance-t-il tout sourire, dans sa longue robe beige de frère prêcheur serrée par une ceinture en cuir brun où est accroché un rosaire.

    Ce jour-là, frère Linck n’est pas à la prison. Il y passe une journée entière par semaine. Et dit deux messes le samedi. Car c’est lui l’aumônier du centre pénitentiaire de Maxéville depuis son ouverture en 2009. D’ailleurs, c’est pour cela qu’il est venu vivre à Nancy il y a 7 ans.

    Né en 1961 près de Paris, il grandit avec ses deux frères dans une famille croyante mais non pratiquante. Après des études de biochimie, il entre au séminaire à 21 ans. « Dans mon enfance, j’avais rencontré un prêtre pendant mes vacances à la campagne. Un modèle pour moi. » Il choisit ensuite les Dominicains, un ordre intellectuel dit-il car il veut « étudier pour comprendre le monde ». En même temps, il correspond avec Gérald, un détenu de 19 ans en prison à Lille et lui rend souvent visite. Avant d’apprendre son suicide.

    Après ses vœux définitifs comme dominicain, le frère Patrick-Dominique part en Suède s’occuper de jeunes et d’étudiants et au bout de 12 ans, l’ordre le nomme à Strasbourg où il reste 8 ans : « C’est là que j’ai lancé le cercle du silence avec une association de réfugiés politiques et j’ai commencé à être aumônier de prison, parce que mon cousin dominicain l’était. ». « Si je suis rentré chez les Dominicains, c’est parce que je voulais rencontrer les gens les plus éloignés, les plus faibles, les plus pauvres. Les rendre heureux. C’est ce qui me rend heureux. ». Aller aux ‘périphéries’ de l’Eglise, comme l’exprime le Pape François.

    « Les détenus me parlent de leur détresse, de ce qu’ils ont fait et comment vivre avec ça. Parfois, le surveillant me dit d’aller en voir certains qui vont mal, ça peut éviter des suicides ».

    La messe, ils sont nombreux à y assister. Et c’est toujours un moment assez drôle, avec des dialogues, des réactions à voix haute, sourit le frère prêcheur. « Une fois je prêchais sur l’amour du prochain et une détenue m’a dit en pleine homélie, et vous Monsieur, vous m’aimez ? J’ai répondu oui, je t’aime. L’amour peut tout sauver, même dans les situations extrêmes, rien n’est jamais perdu. En prison, les gens ont tellement soif d’amour… »

    Il poursuit, raconte qu’un soir avant d’aller se coucher, il lit ses mails et apprend que rue Gilbert, des réfugiés passent la nuit dehors et ont besoin de couvertures. Il y fonce. Revient avec eux et les héberge au couvent. Il en accueillera d’autres. « Je ne peux pas dormir quand des gens sont à la rue. Je ne suis pas d’accord avec la politique d’immigration du gouvernement et ça ne s’améliore pas. »

    Il cite le Jugement dernier de Matthieu 25 extrait du Nouveau Testament où il est question de solidarité, d’attention et d’amour des autres. Un texte d’actualité. « C’est ce que j’essaie d’appliquer. »

    [d’après ER]

  • Thaon-les-Vosges (88) : départ des Soeurs du Très Saint-Sauveur

    [Vosges Matin]

  • Henri Lacordaire

    Le Frère Henri Lacordaire (1802-1861) est, avec l’abbé Félicité de Lamennais et Jean-Marie Vianney, le saint curé d’Ars, le prêtre catholique français le plus célèbre du XIXe siècle. Il est le prédicateur qui a attiré des foules innombrables, mêlant croyants et incroyants. Il a eu le courage d’assumer la destinée de son pays et a montré à ses contemporains l’importance de la séparation de l’Église catholique et de l’État, puis comment concilier l’ordre politique issu de la Révolution de 1789 et les ordres religieux, enfin comment combler le fossé entre les possédants et les démunis.

    Fondée sur des lettres souvent inédites, cette biographie magistrale nous restitue Lacordaire tel qu’en lui-même : croyant et homme public, patriote et partisan de la papauté, homme d’action et visionnaire. De ses lectures de Rousseau à sa vocation sacerdotale, de son engagement politique à son action pour la refondation de l’Ordre des frères prêcheurs en France, de ses amitiés à la direction de l’école de Sorèze, c’est bel et bien un héros du grand roman de la France que dessine Anne Philibert.

    Alors qu’on célèbre le 800e anniversaire de la fondation de l’Ordre des Dominicains, voici un ouvrage sur un de ses membres qui, toute sa vie, en a suivi la devise : "Vérité". Et qui, au nom de cette vérité, a affirmé : « C’est l’Évangile qui a déclaré les hommes égaux devant Dieu, qui a prêché les idées et les œuvres de fraternité. »

    Lacordaire a aussi marqué de son passage la Lorraine en restaurant à Nancy, en 1843, le premier couvent des Dominicains sur le territoire français. L'auteur revient, dans le cadre d'un long chapitre, sur cet épisode important de la vie de Lacordaire.

     

    ‡ Henri Lacordaire, Anne Philibert, éditions du Cerf, 2016, 912 p. (39 €).

  • André Charlier, le prix d'une oeuvre

    Après avoir été blessé et fait prisonnier en Allemagne pendant la première guerre mondiale, André Charlier se tourna finalement vers l’enseignement. Devenu Directeur de l’École des Roches de Maslacq (Pyrénées atlantiques), transférée ensuite à Clères (Seine maritime), sa grande œuvre sera la formation de la jeunesse. Son ami Paul Claudel voit en Charlier, beaucoup plus qu’un éducateur, un maître spirituel : « le maître idéal suivant l’Esprit de Dieu et le cœur chrétien ».

    Et Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay (†) résume ainsi cette œuvre de formation de la jeunesse : « un élan de toute l’âme vers “la Lumière” ». John Keith, un jeune américain venu étudier pendant quelques mois à Clères, confiait y avoir trouvé « une école simple et non pas prétentieuse », où l’on se « trouve face à face avec Dieu ».

    L’instrument de cette rencontre avec Dieu était André Charlier lui-même, comme Antoine de Lévis Mirepoix l’explique dans la préface.

    Mais cette œuvre exigea d’André Charlier qu’il renonce, après la mort de sa première femme en 1940, à redonner un véritable foyer à ses propres filles, sacrifice douloureux à son cœur de père et sur lequel il revient souvent dans le Journal qu’il écrivit à leur intention : « Vous avez eu [à Maslacq] une vie fort agréable en somme, et je pense qu’elle restera pour vous comme un beau souvenir. Pas un vrai foyer sans doute, mais qu’y puis-je ? J’ai dû sacrifier cela à l’École, et ce n’est pas moi qui ai voulu assumer cette charge ». Par ces sacrifices librement consentis, André Charlier fut un « témoin de l’Éternel », comme il se définit lui-même. Son ami Gustave Thibon l’avait compris, qui lui écrivait : « Je pense souvent, très souvent à vous comme à l’un des derniers témoins des choses qui demeurent. »

    C’est ce témoignage de toute une vie que nous livre cette première biographie d’André Charlier écrite par Dom Henri, bénédictin à l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux.

     

    ‡ André Charlier, le prix d'une œuvre, Père Dom Henri osb, éditions TerraMare - éditions Sainte-Madeleine, 2015, 573 p., ill. (25 €).

  • Mercredi des Cendres et entrée en Carême

    Puisqu'il ne faut pas compter sur les médias laïcs - mais par contre promptes à annoncer le ramadan -, nous vous rappelons que ce jour est le Mercredi des Cendres, jour où les chrétiens entrent en Carême.

    Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques, cœur de la foi, qui célèbre la résurrection du Christ sauveur.

    Jeûne, aumône, prière sont les trois piliers du Carême.

    Alors bon et saint Carême 2016 !

  • En Orient et en Occident, le culte de saint Nicolas en Europe du Xe au XXIe siècle

    N'a-t-on pas déjà tout écrit sur saint Nicolas, ce saint qui constitue un trait d'union entre l'Orient et l'Occident, ce saint - fait unique - dont le récit de la vie s'est prêté à de multiples réappropriations au fil des générations, jusqu'à incarner de nos jours le Père Noël ? Les nombreuses contributions du colloque réuni en 2013 à Lunéville et Saint-Nicolas-de-Port prouvent tout le contraire.

    Dues à des chercheurs venus de près d'une dizaine de pays différents, elles précisent les contours divers pris par la figure "nicolaïenne" et les étapes du développement de ce culte resté très vivace. De récentes fouilles archéologiques conduites sur le site de Myre/Demre, au berceau de saint Nicolas,  révèlent le dynamisme de la cité où vécut cet évêque, qui reste par bien des traits mystérieux. Des enquêtes minutieuses menées pour presque tout l'espace européen sur les attestations du culte (toponymes, prénoms, images, objets de dévotion, dédicaces des églises, fêtes aux rites spécifiques) placent Nicolas aux premiers rangs de la "cour céleste", et ce dès avant que ses reliques ne soient transférées de son tombeau d'origine à Bari (1097).

    La fortune du saint évêque, qui toucha des milieux très divers (aristocratie, jeunes clercs, marchands...) ne s'est alors plus démentie : à partir du second millénaire, Nicolas s'imposa comme une référence majeure de la Russie à l'Irlande et de la Pologne aux Balkans ou à la péninsule Ibérique en passant par la Lorraine, bien sûr, tout en se prêtant à des innovations étonnantes, jusqu'à se voir mêlé à la vie publique.

     

    ‡ En Orient et en Occident, le culte de saint Nicolas en Europe Xe-XXIe siècle, Véronique Gazeau, Catherine Guyon et Catherine Vincent (dir.), éditions du Cerf, 2015, 502 p., ill. (45 €).